Publié dans Culture

« Ady hira gasy goavana » - Duel entre Rafaralahy Raymond et Ratovoelison Etienne

Publié le vendredi, 10 novembre 2023

Un spectacle de chant et de danse folklorique comme les fans adorent. L’évènement culturel « Ady hira gasy goavana », initié par l’Office national de la culture (OFNAC) et l’association  « Fikambanan’ny mpihira gasy eto Madagasikara », sous le parrainage du ministère de la Culture et de la Communication (MCC), continue d’émerveiller le public de la Capitale. Si la pratique du « Hira gasy » est avant tout un spectacle qui se tient sur n’importe quel lieu, que ce soit dans la rue, un terrain de sport, une cours d’église, il y avait également le kianja Ramala qui était localisé à Isotry. Ce stade était le seul et unique lieu d’expression pour les troupes de « Hira gasy » tananariviennes. Mais ce site, devenu désormais une propriété privée, n’est plus accessible depuis bien longtemps. Il y avait aussi l’événement annuel « Hira gasy makotrokotroka » qui se tenait au jardin d’Ambohijatovo, mais qui avait pris fin depuis la période de crise sanitaire liée à la Covid-19. 

Aujourd’hui, grâce à l’effort de toute l’équipe du MCC, les pratiquants de cet art folklorique malagasy et leur public ont leur propre arène. L’autre bonne nouvelle est que le « Hira gasy » est désormais inscrit dans la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Afin de célébrer cette consécration,  comme à l’accoutumée, le spectacle « Ady hira gasy goavana » de ce dimanche mettra à l’épreuve le talent de deux troupes, à savoir Rafaralahy Raymond d’Ambatoantrano, vainqueur du « Hira gasy makotrokotroka » - édition 2017 et la troupe de Ratovoelison Etienne d’Ambatonapoaka pour un duel fraternel, taquin et un brin pédagogue, pour le plus grand plaisir des spectateurs. 

A l’ancienne comme on dit, ces deux troupes vont se relayer pour conquérir le cœur de leur auditoire demain à partir de 10h au « Kianjan’ny hira gasy », sis à Ampefiloha. Une bataille d’art oratoire qui sera sans doute toujours appréciée par ceux qui assisteront spécialement à ce spectacle. Ce sera ainsi le énième rendez-vous entre pratiquants et les fans de cette musique traditionnelle après l’inauguration de ce temple. A chaque spectacle, on enregistre une affluence record de spectateurs. Ainsi, ceux qui veulent assister au show sont invités à venir sur les lieux dès le matin car les gradins ne peuvent accueillir que près de 700 spectateurs. L’accès à ce stade est gratuit. Par contre, les organisateurs sollicitent le public à faire des aumônes consacrées au soutien de ces deux formations. Rappelons que ce lieu a été conçu de manière à ce que tous les groupes et chanteurs de cet art indémodable et intemporel, sans exception, peuvent se produire, ce qui leur permet de transmettre leur talent à travers des paroles de chanson porteuses de messages. Ce stade accueille un spectacle de « Hira gasy » chaque dimanche.

 

Si.R

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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